Page:Nau - Hiers bleus, 1904.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée


Sur l’arc vert de la plage apaisée

Où le matin mélodieux descend,

Ta maison pa!e entre les paites balancées
Est un sourire las sous un voile Hottant.

w

Ces longs stores sont des paupières afHigées
Des Heurs se meurent dans la nuit des banyans,
Des neurs du violet ve)oute si souffrant

Des tes doux yeux couieur de pensée.

w

t

Ces lourds parfums égarants, confondus

Des bosquets fragrants comme des temples d’Asie.
Brouillards embaumés sur l’horizon défendu ?.
<r

Est-il vrai qu’il soit cruellement revenu,

Cédant à quelque nostalgique fantaisie,

Trop tard, le trop aimé que tu n’.ittcnj.us p ? r