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La haute baie qu’ensoleillent tes cheveux d’ambre
Semble planer du vol des tourc!)es
Vaporeuses, presque rosés et si <rc!es
Dans le ciel lilas tendre,
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La baie entre le sourire des raveneUes
Ouverte sur le bleu glacé des c!mes,
La btondeur de longues terres ondutantcs
Sous la brise putvérutente
Des poHens d’aurore d’un Mai qui ne se termine,
Et ce mur de froide turquoise
De la mer montant dans la nue.
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A demi so:nnotente en l’extase
De l’altitude sublime et de retendue,
Tu vis mélancoliquement sereine,
Mctee aux nottants secrets de l’air plein de rcves.
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