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HIERS <tLBUS

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0 savoir m’envoler comme un sylphe, en la nuit,
Vers ta fenêtre ouverte au souffle des glycines,
Dire adieu pour jamais à ce qui me ravit,
A mon royaume d’espace et de brises hyalines,
D’espoirs imaginairement réalisés

Par de bleues et lumineuses magies,
Ecarter les rideaux de fleurs et me glisser
Près de toi comme un tout petit se réfugie
Dormir de ton sommeil en tes bras parfumés,
A ton insu et sans que tu le rêves même
Et sans que nous puissions nous éveiller jamais
Pour que tu ries de ce que je t’aime