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PARAPHRASE D’UN CHANT D’ENFANT
DANS LE SOIR
Pour CMM K.
Des voiles tremblotent au vent dormant
Comme des papillons qui se posent.
Sous le ciel où s’éploient des ailes de flamant
La mer froisse sa soie aux n!s de souple r.acre rose
Et mon désir vogue au loin
Sur l’ample lenteur des houles.
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Les maisons noires du monotone chemin
Malgré moi, là-bas m’attirent comme des goules
0 leurs regards jaunes de trahison
Rënëtés par le ruisseau nocturne qui rampe,
Leur pauvreté méchante de prisons,
Leurs recoins louches, l’eau cuivreuse de la lampe
Baignant d’ennui triste les murs luisants
Où glissent de longs fantômes évanescents,
Les frustes portraits hostiles qui me regardent,
Qui rient quand les voix brutales me font pleurer