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POUR LES < BONNES SŒURS DES FOUS
Fantômes errants loin des routes du Soleil
Dans !e jardin enchevêtré des limbes grises,
Un instant surgis des gouffres de quel sommeil ? i’
Feuilles mortes, fétus pour les mauvaises brises,
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Les pauvres êtres vont, passifs, entre deux crises,
Par le jardin réel mais aux songes pareil
Que vous avez créé pour leurs jours de réveil
Tout calme et souriant, paré de fleurs exquises
Des (leurs C’est le Passé, l’Enfance aux clairs matins
/<M’t7.M’M/, voila les beaux rcves oint.uns
Qu’ vous leur rendez en les baumes des coroHcs,
Les rêves des <jadis aux lucides espoirs
Vous, fleurs mystiques, vous les grands lys blancs et noirs
Dont !e parfum s’exhale en si douces paroles.