NOUVELLE TERRE
Po<M’ A//r /<rry.
C’est un premier rayon du couchant
Cette blondeur rousse de cuivre qui bgc
D’une lumière trouble, on dirait méchante,
L’île proche, d’expression incertaine.
Et déjà la lueur rougit des trissons passent
Dans l’air moins tiède, ridant les voiles orange
Le navire, très lentement, roule et tangue
Sur les grosses vagues comme lassées,
Roule et tangue et se cabre mollement,
Longtemps, sur les grosses vagues qui se mordorent.
Et voici que nous entourent, nous emprisonnent,
Comme de fluides mailles odorantes,
Les émanations vitales du rivage
Et plus les lignes se font noyées et mourantes,
Plus la face des choses s’ennuage
De cendre mauve, puis de violâtres ténèbres,
Plus la possession de la terre s’affirme,
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