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0 Trianons diminutifs
Assoupis le long des fuyantes avenues,
Derrière le pelotonnement des massifs
D’où, vers les limbes des reflets tardifs
S’évaporent des fantômes gris de statues,
Chalets suisses, un peu birmans, près de menhirs
De coquilles jouant la roche,
Vos murs fragiles faits pour sertir
Des existences de fantoches,
Pour sonner au soir bleu de rires aigrelets.
Etoufferont bien des longues plaintes furtives
Combien d’yeux taris et brûlés,
De ceux qui firent tragiquement expressives
Les vitres faiblement luisantes dans 1& noir,
Guetteront avec plus de haine que d’espoir
De vos tépides chambres quiètes
Le reflet brasillant des milliers d’yeux cruels
De la Ville qui se refuse à la conquête,
Chassant toujours plus loin vers l’effroyable Hell
Des renoncements pleins de fureur et d’envie
Ceux des vaincus meurtris qu’elle n’a pas gardés
Sous les spires de ses maëlstroms de sanie.
Et les sites peignés, émondés,
Par des jardiniers M
Ne sont plus pour moi tes médiocres oasis
Où nos maîtres, les vertueux banquistes,
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