HIERS BLEUS ’3’
Et leurs yeux, à elles, moins malicieux
Qu’inviteurs aux vagabondes joies
Si menus et profonds et clairs
Où ondoie
Si doucement l’infini des reflets de l’air
Parlaient plus suavement que des voix
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< Nous savons une île en un lac immense
< Que ne contiendraient pas les cent volubilis
< Dont le sourire teint sa transparence,
< Une île chatoyante en pétale d’iris
< Où les pensera ont la couleur primavérale
< Du jour bluté par le tissu ûoral.
w
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< Nous savons des collines blondes et saphir,
< Flottantes en les bois moutonneux des nuages
Où versent vraiment du bonheur que l’on aspire
< Des lilas blancs plus gros que les dômes du Tadj
< w
< Et des grottes de cristal aurore
« Où comblé on peut désirer encore.
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