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’3 HIERS BLEUS

Les bras aimés que je voyais se tendre,

Où je m’abritais, comprenant mieux

Sans bien le savoir, sous leur protection tcnJre
Le tiède enveloppement du ciel bleu.

Il

Sans trop de souillures de réel,

L’autre mêlait moins de vénusté plus gracile
A la mélancolie enivrante du ciel

Toujours voilé en des mousselines subtiles
Ou filtrant par les jours d’un lourd dôme d’acier.

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Mais ses fleurs brillaient comme les étoiles
D’un étrange firmament rénéchi.

Et par des jours de charmante brume d’opale
Ou de pâle soleil aux pelucheuses lèches
De mol argent à peine fauve.

Sortaient d’un calice en clochette, leur alcôve,
De sveltes et prismatiques fées

Qui, déployant à l’insensible brise

Leurs mignonnes ailes irisées,

Comme en impalpable cristal de Venise,
Voletaient gaiment tout près de mes yeux.