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VERS LA BONNE DEMENCE
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Affalé sur Je bord du chemin
D’où l’on fuit à sa voix laide et fausse,
Le chanteur minable cherche en vain
Sur l’absurde mandoline dont on se gausse
Les accords d’azur et d’or tintants,
Azur grave, or de cristal solaire
Qui diront tous les matins exultants
A l’étroit dans son pauvre cœur vulgaire
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Et les champs de roses sous la bonté bleue,
Et l’émail des golfes encadrant les toits,
Rousseurs lihcéessous la brise mollement vitreuse,
Les bercements de lumineuse douceur.
Les clairs luisants de ciel qui chatoient
Sur les fronts et sur l’ondulance des grandes plantes.
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