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RUE DES HAUTEURS
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Après le brumeux enfer ivre de clameurs,
Aux roulements de métalliques avalanches,
Le cauchemar apocalyptique où s’épanche
Un aux d’hommes et de bêtes comme en fureur,
La haute rue a la traîcheur des sentes blanches,
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Des sentes où fleurit le sourire des haies
Où le ciel libre de murs et de toits en deuil
Semb!e descendre caresser entre les feuilles
Un givre de candides étoiles tombées
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D’un bois de plage où le soleil d’or vert
Filtre comme un rayon liquide entre les algues,
Jusqu’où volent parfois les diamants des vagues
Et dont le repos est plus intime et plus cher
Près des tonitruantes plaintes de la mer.