Page:Nau - Hiers bleus, 1904.djvu/103

Cette page n’a pas encore été corrigée


HIMS BLEUS ç

Les battements des longs cils jatoux,
Ce qui passera de ses ardeurs machinales
Dans les âmes violentes et banales

<

.On le < boit homme, accords et glouglous,
Et plus d’une se prend à se rêver fatale.

Lui, déjà héros, songe, anxieux,

A bengaliser le prestige qui le pare

D’un < finale follement audacieux

Hululements, feux d’artifice de guitare

<

<

Et fffff. la brise qui rôdait sournoisement
Apporte la fraîcheur de plates-bandes proches,
Vive, émoustillante, embaumant

Le jasmin et la < senora de medianoche
Qui se mêle sous les dracœnas du /<o
A la grisante âcreté des cigarrillos.

.Les belles, vite descendues

De mélodramatiques firmaments,
Sentent, après les transes indues,
Des frissons vrais parcourir leurs moelles