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séantes contenues dans l’ouvrage, — de la nature non documentaire, mais bien plutôt fantastique, de votre FORCE ENNEMIE.

« M. Eumolphe Gigon déformait tout ce qu’il voyait et sa lucidité, — intermittente, du reste, — portait généralement des lunettes de couleur. Ce n’était pas un monomane, — oh ! loin de là ! s’il m’est permis de me servir encore d’une image, c’était une sorte d’homme-orchestre de la folie.

« Je suis fâché, Monsieur, d’avoir à vous reprocher votre perfidie. Vous avez profité des nombreuses visites que je vous ai autorisé à faire à votre parent pour collaborer à un livre puéril et mensonger. — Je n’essaierai pas, en entravant sa publication[1], de procurer à cette « histoire de brigands » un succès qu’elle ne mérite nullement.

« Veuillez, Monsieur, souscrire à mes trop justes demandes et agréer ce que vous croirez devoir vous attribuer de ma considération.

(signé) « Docteur Le Joyeulx des Eypaves. »

Je vous ai obéi, Seigneur Docteur.


FIN
  1. « Je vous somme »… « entraver la publication »… Le Docteur me paraît s’exagérer son omnipotence, mais je ne voudrais pas priver les lecteurs de ce livre de sa seule page un peu gaie.