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m’est entièrement inconnu. Le seul médecin que j’aie eu comme patient (je ne compte pas les officiers de santé Froin et Bid’homme), se nommait Crapoussinet. — Je n’ai pas eu, davantage, le plaisir de connaître M. Kmôhoûn de Tkoukra[1].

« 6° Les malades traités dans mon établissement n’ont jamais, sous quelque prétexte que ce fût, subi le « supplice de la lance d’arrosage ». La douche même n’est employée que dans des cas infiniment rares. (Les appareils consacrés à cet usage sont de premier choix).

« 7° M. Eumolphe Gigon se vante quand il affirme s’être enfui de Vassetot. On ne s’évade pas de ma maison. Il a, il est vrai, divagué souvent au sujet de l’Amérique du Sud et des Antilles, régions qu’il avait visitées dans sa jeunesse et dont il était préoccupé au point d’en radoter.

« 8° Je n’ai jamais soudoyé de paysans-chasseurs-d’hommes.

« 9° Mme  Letellier était une vieille aliénée fort respectable, à physionomie de sorcière maugrabine, que M. Gigon n’a pu apercevoir que de fort loin. Le mari de cette dame, loin de « figurer avec honneur dans nos assemblées délibérantes », de « présider aux destinées de l’une de nos plus vieilles colonies » ou de « faire entendre sur des rives lointaines la parole fièrement pacifique

  1. C’est moi qui ai souligné.