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Le pont bas : Des filets d’eau chantent sur les pierres ;
De gros arbres touffus, arqués vers le courant,
Mument les brises plus vives et plus légères
Or le bouillonnement de perles murmurant :



La ruelle tournante aux parois micacées
Semble engainer un long kandjiar de saphir…
Et voici le sommet : Les maisons espacées
Qu’enchâssent des bosquets luisants de myrtacées
D’où jaillit, en vibrant, comme prêt à férir
Le trait, grêle-empenné d’un palmier des Guyanes,
Bégayent du frôlis envolé des lianes.