Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/93

Cette page n’a pas encore été corrigée

« Et ses yeux questionnant mes yeux, il comprendra
« Que la place si triste en mon cœur est la sienne :
L’ami traître et doux reviendra.



« L’ami menteur a dit de plus tendres paroles
« A la « brune » qui l’a grisé :
« (La nuit de ses regards brûlait de lucioles,)
« Mais I connaît’ moin doux passé » !



Un trouble frémit sur les moires d’argent claires ;
Des voiles vont glisser dans les gouffres stellaires :
« I qu’a parti, hélas ! hélas ! C’est pou’ toujours… !

. . . . . . . . . . . . . . . . . .


. . . . . . . . . . . . . . . . . .


Un souffle semble ouvrir les forets invisibles,
Tremblantes du fracas plus rauque des tambours,
Et court, échevelant les cocotiers flexibles…