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Le vent chasse l’appel grondant des tambourins
Loin dans le noir de la montagne,
Et la chanson n’est plus qu’un poème plaintif
Où sanglotent des amours vaines,
Où s’instille l’espoir douloureux et craintif
Comme une ardeur triste en les veines :

. . . . . . . . . . . . . . . . . .




 
… « Doudou moin » allé au bal !…
« Dans l’ombre chaude, sous les floraisons pourpre
« Dans l’ombre rose, au fond du val,
« Hanchaient les grâces des mulâtresses dorées
« Et doudou moin » allé au bal :
« Les fleurs rouges tombaient, sang des larmes pleurées



L’ami traître a souffert, lui-même ; il reviendra
« Auprès de son aimée ancienne ;