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« Affinant, — en la joie et l’ampleur conquérantes
« La troublante vigueur des puissants lys nocturnes,
« Des formes pures des mates rieurs expirantes, —
« Etincelants de leur parure symbolique
« De bronze et de soleil ! »



Dans l’air mélancolique
Qu’ont fui les derniers lilas diurnes
Monte le chant voilé d’anonymes aèdes
Avec le balsamique adieu des jardins tièdes ;
Mais les paroles insidieuses
Mentent au sens obscur de l’âpre mélodie.
Qu’écrivent, stances mystérieuses,
Les signes scintillants dont le ciel s’irradie :



Tout s’adoucit au lent rythme des tamarin :
Bleuis par la lune qui gagne ;