Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée




… « Sur l’éclat dur du ciel ont fui, — le temps d’un rêve,
« Des pollens de jacinthe et de rose-trémière :
« L’écho des bois secrets va mourir sur la grève
« En ses cadences trop parlantes — et si vagues !
« Qui s’enseveliront aux roulements des vagues



« Mais votre chant « prenant » et magique s’élève,
« Plus inquiétant, plus adorablement triste
« En se mêlant avec des douceurs affolantes
« Au court deuil vespéral de fluide améthyse,
« Aux secs lamentos des palmes volantes…



« O l’incantation du tympanon barbare
« Et des flûtes ironiques, hululantes
« Qu’attire votre voix perverse qui s’égare
« Au-delà des seuils fastes de l’extase.
« — La voici bruire en l’intime de la case
« Et loin, au profond de nous-mêmes !