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Nacre du chatoiement d’une perle florale ;
Les cils tremblent, baissés, sous la ligne augurale
Des sourcils d’un châtain plus sombre, — duveteux :
L’éclat du ciel marin que la vitre tamise,
Adouci du frisson des feuilles dans la brise,
Poudre de jours cendrés diaphanement bleus
Et d’un smaragdin faible et flou la crespelure
Indomptable de sa mousseuse chevelure.
La bouche détend l’arc ferme, à peine charnu,
De ses lèvres d’un rose intense d’azalées,
Ou l’affine encore en un sourire menu.
Son nez cambré, mince, aux narines ciselées
Dans un ivoire aux tons camélia, gonflées
Imperceptiblement, subodore au lointain
L’insinuant parfum des forêts tropicales
Qu’il décrivit, pompeux, au hasard des escales.
— Sa poitrine que moule un bizarre satin
Presque terne, malgré d’évanescentes flammes
Qui courent dans l’étoffe, ondulantes, en lames
Phantasmatiquement serpentines de kriss, —
Et qui rappelleraient les reflets indicibles
Des brasiers d’un couchant voilé sur des iris, —
Se soulève, battante, aux passages terribles
De tempêtes, de durs traitements et de faim,…

. . . . . . . . . . . . . . . . . .


O routes de retour que l’on cherchait en vain, —