Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/128

Cette page n’a pas encore été corrigée


Semblaient prendre son âme en leurs molles spirales
Et l’engloutissaient, — si voluptueusement ! —
Dans un demi « non-être », en des candeurs astrales ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .


En elle pressent-il le lien et l’aimant
Entre ce monde enclos et les extrêmes grèves,
Entre le vouloir morne, abrupt et déprimant
Et la suave mort où s’achèvent les rêves
Baignés de bleu mystique en l’immuable été,
Dans l’immense pitié de l’Immense Bonté ?…

… Car levant les yeux vers la voix qui le caresse
Et vers l’infini clair tout étoile d’espoir
L’ « Isolé » voit briller tes regards d’allégresse
Et ton sourire, Aimée, en le ciel du beau soir.

Carteret, mars 1896 —. Màlaga, janvier 1897,


FIN