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Et maintenant qu’elle est si loin dans le Passé
Et le Futur ( ?)… après les saules et les marbres !…
Ne sait-il pas qu’elle a, plus loin, — si loin ! — glissé
Dans le frisson des fleurs et le rythme des arbres,
En cet or nuageux d’autres limbes, aux jours
Où son cœur s’éveillait aux premières musiques,
Jours de vague bonheur séculairement courts, —
Avant l’éveil complet des tristesses physiques,
Par un éternel et berçant après-midi, —
Quand son âme nageait en les tiédeurs sereines
D’un lucide sommeil, — de parfums engourdi, —
Dans l’enfance voyante. » !

Et plus tard, les sirènes

De la fièvre, en ces nuits de martyre exalté