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VIII




Avec ses yeux mi-clos éteints entre les cils,
Ses sourcils abaissant leurs pointes vers les tempes,
Son sourire plus grave aux mystères subtils,
Son teint plus mat à la froide lueur des lampes, —
Malgré la gaule ocre et le madras rouge-sang,
Zaza prend un faux air des « rêveuses » d’estampes, —
(Les amoureuses ou les mystiques, froissant, —
Exquis charmes pervers ou suavités saintes, —
Dans leurs doigts fuselés des lys ou des jacinthes)…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Et cette mousse d’or noir d’un frison follet,

D’un plus intense et d’un moins occulte reflet !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Folie, aveuglement, — conscience endormie ! —

Il ne sait qu’à présent comme elle rappelait
Charmeusement — et si cruellement, l’Amie !