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Ravenelle d’or, — O Zaza ! — les ans féroces,
Quelle cendre ont-ils fait de ce qui fut charmant ?
En l’éclat lumineux qui baigne les accores
Par le trouble flambant des Midis enchantés, —
Dans l’aube changeante, aux frissonnantes gaîtés,
Et les soirs, — aux chansons amples des flots sonores, —
Près de l’anse où séchaient les grands filets ballants,
Souple givre irisé de trame aérienne,
N’est-il plus sous les gros sabliers indolents,
Une poussière, un rien volant qui se souvienne ?