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Par les écartements des minces jalousies
Entrent toute la rade, avec l’arôme fort
Des navires, — des monts boisés, — les frénésies
Des rhums brûlés, luttant avec les vétivers, —
L’encens des herbes dans les savanes désertes,
La douceur fraîche qui sort des cocos ouverts,
Le cordial « aiguisé » des Ilots d’oranges vertes, —
Et la tiédeur sucrée au baume évanescent,
Fuyant comme l’éclair d’un sillage d’ondines,
Toute fluette sous le corossol puissant,
Timide haleine des énormes barbadines.
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La mer semble un mur bleu qui touche les volets
Filtrant des infinis lumineux — et voilés ;
Et les trois-mâts montant de la plage aux nuages
Sous le bois lamelle, gracile, — aérien, —