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Le coin d’enfance, rassurant, — inatteingible !
Comme il a dû se peindre en elle, tout paré
De jeunes souvenirs — et de joie éclairé,
Comme elle a dû tenter de briser l’« Infrangible »
Pour s’enfuir, — en âme, — aux tendresses de « là-bas »



Et lui, bien ignorant des futures tristesses,
Qui la savait heureuse et reine sans combats,
Divinité plus haute au milieu de déesses.
Dans l’Olympe sublime et brumeux de Paris,
Comme le site calme aux gaités caressantes
L’a comme brusquement repoussé, — tout surpris,
Glace, le cœur étreint d’une crainte angoissante,
Comme il a descendu le morne à pas lassés
Trouvant des cruautés dans les bleus impassibles, —
Ciel et mer fondus en grands nimbes irisés, —
Soutirant d’une ironie en les chansons paisibles
Qui montaient des élans courbés des gaharriers.
Des prompts sillages blancs des barquettes pointues
Des wharfs mirant dans l’eau de flageolants piliers
Aux reflets épandus en zébrures « dentues »