Cette page n’a pas encore été corrigée
Des petits noirs, traînant leurs pieds gonflés et lisses
Sur l’allée ample aux chauds carreaux incarnadins,
Suivant le soleil — et buvant avec délices,
De la bouche, des yeux d’émail noir grands ouverts,
De tous les pores de leurs narines de faunes,
La grande flamme douce aux enchantements jaunes.
⁂
Elle a su le parfum distinct de chaque fleur ;
Et lorsque leurs muettes voix chantaient unies
Le sens profond de leurs suaves symphonies.
⁂
Ce coin tiède a vécu tout entier dans son cœur
Et mourante, loin, sous l’ombre d’exil des ormes,
Aux longs frissons d’appel ami des mornes ifs,
Aux « jamais plus » grondés par les vagues énormes,
Comme il a dû hanter ses malaises pensifs,