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Car les problèmes à résoudre sont précisément ceux que le physiologiste et le naturaliste omettent d'énoncer. Il n'est pas aussi pertinent pour l'homme de connaître tous les individus du règne animal, que de savoir d'où et d'où vient cette unité tyrannique dans sa constitution, qui sépare et classifie toujours les choses, s'efforçant de réduire les plus divers à une forme. Quand je vois un paysage riche, il est moins de mon but de réciter correctement l'ordre et la superposition des couches, que de savoir pourquoi toute pensée de multitude est perdue dans un sens tranquille d'unité. Je ne peux pas grandement honorer la minutie dans les détails, tant qu'il n'y a pas d'indice pour expliquer la relation entre les choses et les pensées; pas de rayon sur la métaphysique de la conchologie, de la botanique, des arts, pour montrer la relation des formes de fleurs, coquillages, animaux, architecture, à l'esprit, et construire la science sur les idées. Dans un cabinet d'histoire naturelle, nous devenons sensibles à une certaine reconnaissance et sympathie occultes à l'égard des formes les plus bizarres de bête, de poisson et d'insecte. L'Américain, confiné, dans son pays, à la vue de bâtiments conçus d'après des modèles étrangers, s'étonne en entrant à York-Merster ou à Saint-Pierre de Rome, par le sentiment que ces constructions sont aussi des imitations, des copies faibles d'un archétype invisible. La science n'a pas non plus une humanité suffisante, tant que le naturaliste oublie cette congruence merveilleuse