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l'individu sont affectés par les moindres inégalités dans la culture de l'entendement; par exemple, dans la perception des différences. C'est donc l'Espace, et donc le Temps, que l'homme peut savoir que les choses ne sont pas regroupées et mises en ordre, mais séparées et individuelles. Une cloche et une charrue ont chacune leur utilité, et aucune ne peut faire le travail de l'autre. L'eau est bonne à boire, le charbon à brûler, la laine à porter; mais la laine ne peut pas être ivre, ni filé à l'eau, ni mangé de charbon. Le sage montre sa sagesse dans la séparation, dans la gradation, et son échelle de créatures et de mérites, est aussi large que la nature. Les fous n'ont pas de gamme dans leur échelle, mais supposons que chaque homme est comme tous les autres hommes. Ce qui n'est pas bon, ils appellent le pire, et ce qui n'est pas odieux, ils appellent le meilleur.

De même, quelle attention, la nature se forme en nous! Elle ne pardonne aucune erreur. Son oui est oui, et son non, non.

Les premiers pas dans l'agriculture, l'astronomie, la zoologie (ces premiers pas que prennent le fermier, le chasseur et le marin) enseignent que les dés de la nature sont toujours chargés; que dans ses tas et ses ordures se cachent des résultats sûrs et utiles.

Comme l'esprit appréhende l'un après l'autre les lois de la physique avec calme et bienveillance! Quelles nobles émotions dilatent le mortel lorsqu'il entre dans les conseils de la création, et sent par la connaissance le privilège d' être ! Sa perspicacité l'affine. La beauté de la nature brille dans