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mité de la frontière entre ce pays et la Thaïlande a entretenu la tension dans la région. Gravement troublée par le fait que la poursuite des combats au Kampuchea et l’instabilité qui persiste dans ce pays ont obligé des Kampuchéens, en quête de nourriture et de sécurité, à fuir vers la frontière entre la Thaïlande et le Kampuchea, Reconnaissant que l’assistance accordée par la communauté internationale a continué d’avoir pour effet de réduire les pénuries alimentaires et les problèmes de santé dont souffre le peuple kampuchéen, Soulignant que les Kampuchéens qui ont cherché refuge dans des pays voisins ont le droit inaliénable de retourner en toute sécurité dans leur patrie. Soulignant en outre qu’aucune solution effective des problèmes humanitaires n’est possible sans un règlement politique d’ensemble du conflit kampuchéen,

Convaincue que, pour instaurer une paix durable en Asie du Sud-Est, il faut trouver d’urgence une solution politique d’ensemble au problème kampuchéen, qui assure le retrait de toutes les forces étrangères et le respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale, de la neutralité et du non-alignement du Kampuchea, ainsi que du droit du peuple kampuchéen à l’autodétermination à l’abri de toute ingérence extérieure,

Convaincue en outre que, après le règlement politique d’ensemble de la question kampuchéenne par des moyens pacifiques, les pays de la région de l’Asie du Sud-Est pourront poursuivre les efforts tendant à établir une zone de paix, de liberté et de neutralité en Asie du Sud-Est afin d’atténuer les tensions internationales et d’instaurer une paix durable dans la région, Réaffirmant qu’il faut que tous les Etats se conforment strictement aux principes de la Charte des Nations Unies, qui préconisent le respect de l’indépendance nationale, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les Etats, la non-intervention et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, le non-recours à la menace ou à l’emploi de la force et le règlement pacifique des différends. 1. Réaffirme ses résolutions 34/22, 35/6 et 36/5 et demande qu’elles soient appliquées intégralement ; 2. Exprime de nouveau sa conviction que le retrait de toutes les forces étrangères du Kampuchea, le rétablissement et la préservation de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ce pays, le droit du peuple kampuchéen à décider de son sort et l’engagement de la part de tous les Etats de ne pas s’ingérer et de ne pas intervenir dans les affaires intérieures du Kampuchea sont les principaux facteurs de tout règlement juste et durable du problème kampuchéen ;

3. Prend acte avec satisfaction du rapport du Comité spécial de la Conférence internationale sur le Kampuchea13 et demande que le Comité poursuive ses travaux en attendant que la Conférence soit reconvoquée ;

4. Autorise le Comité spécial à se réunir quand il le faudra et à s’acquitter des tâches qui lui ont été confiées dans son mandat ;

5. Réaffirme sa décision de reconvoquer la Conférence en temps oportun, conformément à la résolution 1 (I) de la Conférence ;

6. Renouvelle son appel à tous les Etats de l’Asie du Sud-Est et aux autres Etats concernés pour qu’ils assistent aux sessions futures de la Conférence ; 7. Prie la Conférence de rendre compte à l’Assemblée générale des résultats de ses sessions futures ; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à tenir des consultations avec la Conférence et le Comité spécial et à les aider ainsi que de leur fournir, sur une base régulière, les facilités qui leur seront nécessaires pour s’acquitter de leurs fonctions ; 9. Exprime à nouveau sa satisfaction au Secrétaire général pour avoir pris les mesures appropriées en suivant de près l’évolution de la situation et le prie de continuer à le faire et d’user de ses bons offices pour contribuer à un règlement politique d’ensemble ; 10. Exprime une fois encore sa profonde satisfaction aux pays donateurs, à l’Organisation des Nations Unies et à ses institutions, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires nationales et internationales qui ont apporté des secours au peuple kampuchéen, et leur adresse un appel pour qu’ils maintiennent les arrangements qui ont déjà été pris pour aider les Kampuchéens qui sont encore dans le besoin, en particulier ceux qui se trouvent le long de la frontière entre la Thaïlande et le Kampuchea et dans les centres d’accueil situés en Thâlande ; 11. Exprime à nouveau sa vive satisfaction au Secrétaire général pour les efforts qu’il a déployés afin de coordonner l’assistance humanitaire et d’en contrôler la répartition et le prie de poursuivre ces efforts autant qu’il sera nécesaire ; 12. Prie instamment les pays de l’Asie du Sud-Est, une fois qu’on sera parvenu à une solution politique d’ensemble du conflit du Kampuchea, de consacrer de nouveaux efforts à l’établissement d’une zone de paix, de liberté et de neutralité en Asie du Sud-Est ; 13. Exprime de nouveau l’espoir qu’après une solution politique d’ensemble il sera créé un comité intergouvememental chargé d’examiner un programme d’assistance au Kampuchea aux fins du relèvement de l’économie kampuchéenne et du développement économique et social de tous les Etats de la région ;

14. Prie le Secrétaire général de faire rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente-huitième session, sur l’application de la présente résolution ; 15. Décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa trente-huitième session la question intitulée “La situation au Kampuchea".

48e séance plénière

28 octobre 1982


Charte mondiale de la nature

Préambule

L’Assemblée générale, ayant examiné le rapport du Secrétaire général relatif au projet révisé de Charte mondiale de la nature,