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presque et qu’il demande de nous en donner l’intelligence. Avec lui, époques et milieux, faits et personnages ne nous apparaissent pas étrangers et lointains, dans la solennité morne de l’Histoire, mais, tels et si prochains, si palpitants de la même vie qui nous anime, que le présent nous les explique et qu’en eux, c’est nous que nous retrouvons. « Qu’on ne cherche point dans ce récit, lit-on dans le prologue de Sanguis martyrum, ce qu’on appelle une « résurrection historique », une œuvre de dilettante et d’érudit, qui s’applique à faire comprendre tout ce qui, dans l’héritage du passé, est décidément mort et inintelligible pour nous. Il ne s’agit ici que de ce qui vit toujours, de ce qui nous est éternellement contemporain dans la plus lointaine histoire. »