ailleurs, surtout dans les dépressions, elle est agglomérée en masses plus ou moins épaisses.
Après être arrivés au sommet d’un haut monticule, Sverdrup et moi dévalons rapidement sur les ski ; avec une pareille pente la manœuvre des traîneaux est difficile, d’autant plus que de larges crevasses s’ouvrent des deux côtés. Par mesure de prudence nous quittons les patins, et, nous accrochant aux deux côtés du traîneau, réussissons à le faire passer entre les gouffres béants. Sur cette déclivité les Lapons descendent avec une vitesse vertigineuse.

Un peu plus loin nous rencontrons une nappe de glace glissante, sur laquelle la marche est particulièrement pénible. Elle recouvre probablement quelque grand lac. Au delà le glacier est de nouveau très accidenté ; à plusieurs reprises nous perçons des ponts de neige.