comme on dit. Le voilà qui bouge, et pas à demi, car il vient d’un premier et seul coup de créer : — d’abord la Fédération apicole de Provence, des Alpes et de la vallée du Rhône ; — puis un journal mensuel (voici le premier numéro) des travaux de la Fédération ; — et enfin la première Exposition de la Fédération apicole du Midi, avec Concours, Concours pour tout : — Concours pour abeilles vivantes (?), Italiennes, Chypriotes, Carnoliennes ; — Concours des miels en rayons, en cadres, en sections, en pots ; — Concours de cires, gaufrées, en briques, — des hydromels, liqueurs au miel, bières, vinaigres, conserves au miel, — gaufres, chocolats, opiats, savons, etc. — tout ça au miel ! — puis les Concours industriels, puis les Concours agricoles, avec prix et récompenses, à partir de la meilleure ruche fixe ou mobile — pour finir (numéro 46) au meilleur remède — « pour la guérison (aye !) des piqûres d’abeilles… »
— Hé, hé ! nous y voilà ! — Elles piquent donc ?…
— Les maladroits, oui, monsieur, — et elles ont raison !
Le bon de Flore est subitement devenu un peu sec : n’appuyons pas… — Au surplus, nous voici arrivés.
De drapeaux, ce qu’il en faut, — le modeste apparat d’un festival champêtre dont la simplicité tout