donner autour du trou des abeilles sans y entrer jamais.
Et si l’œuvre de Van Monckhoven n’avait été brusquement en pleine floraison coupée par la mort, — il avait quarante-huit ans à peine, — que ne pouvions-nous attendre encore de celui qui nous avait déjà tant donné, continuant à arracher à la nature ses secrets et vulgarisateur si passionné qu’il se faisait industriel pour les mieux répandre.
La photographie, née de la veille, l’avait aussitôt happé. Héritier né direct des Niepce, des Talbot, des Poitevin, abordant tout de suite et à fond la pratique dès que la théorie lui est révélée, il ne s’arrêtera plus. Coup sur coup, il nous donne un Nouveau procédé pour plaques de fer (ces « ferrotypes » qui sont encore à l’heure présente l’existence pour tant d’humbles familles) — la Méthode simplifiée de la Photographie sur papier, — le Traité de la Photographie sur collodion, — l’Histoire du procédé au charbon, — le Procédé de la pratique du charbon, etc., et il condense toutes ces études initiales dans son précieux Traité de Photographie dont les éditions successives ne s’arrêteront plus : non pas, s’il vous plaît, ces éditions d’invention récente, aux milliers fantastiques, réels principalement sur les couvertures, — À chacune de ces éditions, il ajoute, il remanie, dans son zèle d’honnête homme, dans