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nitoire du fabliau : « Ce que Vierge ne doit lire »), — à nous d’aviser la délicatesse du lecteur, de le prémunir devant tels détails scabreux que Viendra nous imposer la sanction de notre thèse, et d’excuser d’abord notre présentation forcée de l’incongru mais essentiel personnage qui fut notre initial et déterminatif indicateur. Pas de recul ! le dossier réclame toutes ses fiches et, plus amoncelées au creuset les scories, mieux au précipité s’aggravera la somme de nos déductions.


Ce confrère était alors un long garçon sans fin, maigre en diable et dégingandé, — quelque chose comme une ficelle avec des nœuds, — émerillonné, toujours en quête d’aventure, le plus grand chasseur de filles devant l’Éternel qu’on pût rencontrer. Ce n’est pas le gibier, c’est lui qui était toujours de passage et, bien que myope comme sangsue, sans égal, l’escogriffe, pour tomber juste à tout arrêt. Indiscutablement laid, de