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��LE MATADOR DES CINQ VILLES

��A C'tpa Godebski cette traduction est dédiée.

��De Vaveu de tous les critiques^ V Angleterre possède en ce moment .^ outre Thomas Hardy , R. Kipling et George Moore qui n écrivent plus de romans^ quatre romanciers de premier ordre : H. G. I^ellsy jfoseph Conrad^ yohn Galsworthy et Arnold Bennett. On connaît bien en France Kipling et Wells^ qui ont été introduits chez nous par d^ excellents anglistes comyne Henry Davray^ Louis Fabulet et Robert d^ Humiires. Mais pour les deux derniers^ les Français qui ne lisent pas r anglais les ignorent à peu pris complètement . Et pour le dernier citè^ cette ignorance est d^ autant plus extraordinaire quil habite parmi nous depuis dix ans : on rencontre Arnold Bennett dans les salons les plus parisiens ; la plupart de nos lettrés^ sachant qui c'esty le recherchent ; il a épousé une Française ; il a une maison à quelques lieues de Paris ; il a même habité Paris. Et pourtant le public français qui lit ne le connaît pas encore.

Cela tient en grande partie à sa modestie d^écrivain^ qui ne lui a pas permis de solliciter les articles^ Vètude^ et les traductions qui r eussent dignement révélé en France. Ce nest paSy en tout cas^ par indifférence pour le jugement que la France portera sur son œuvre. Mais nous savons que de

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