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LES ROMANS 877

ne connaît pas encore, qui tout à rheure arrîrera et qni sen la plas surprenante, la plus enivrante de tontes, parce qii'dle s'ajoate, la dernière, â la sonune do poMblr...

��Une imagination pore, et qm picad sur le monde la fkas large ouverture, n'est pas atrjonrd'hm sans ezdtcr qodqne dédain. L'invention gratuite déconsidère le dramaturge oa le romancier qui s'y adonne. An thre de êrmmt oa de rMM* il faut joindre l'épithète par où s'accuse une intention précise de l'auteur. Et ceux qui font simplement profession d'imaginer des lùsttHics pour le jJaisir d'antmi sont, en géaéral, de gros- siers esprits dont la risée ne va pas au-ddi de cqKcr, par les plus basses flatteries, la faveur du commun.

Dans les comédies et les drames qu'on noos dcmne poor " littéraires ", et qui s'adressent au public •• cnltrré **, la véfi- uble critàm bât à peu près défaut. Le ** siget ** étant coosidâré comme chose vulgaire, seul le dérdbppement — entendez : la Ûéarie dont le drame lui-même n'est que le p ié t e ate — importe. Ce ne sont qu'analyses plus ou moins ingénienses et sabtilesy qu'explications» OHmuaitaires, conTexsadons... Un minîmiam d'action semble être ici recherché comme le comble de l'art. NaOe péripétie ne vient saisir les personnages^ les porter pins loin qu'eux-mêmes et que ces deux on trms sentiments qa^ ressassent et dont ils s'amnsent. Rien d'implacable ne les menace. Le drame n'exerce par son drrat snr les canctéres; il ne reçoit pas ^cxa. sa puissance. Des éléments itamains» pour ainaî dire en suspension, ne parviennent pas à se aristalliser en carac- tères. Ce qui leur manque, c'est un choc, par qnrâ les événe- ments fécondent la puissance humaine : c'est Fattondianent de l'imagination créatrice. Tout s'oppose au drame et rajoame. Les personnages, qu'on y voudrait embauchés, ne poovant pas le supporter, s'y dérobent, et l'éludent pas des raisons» Ils n'ont une apparence de réalité qu'en deçà de la vie. S'ils risquent tm

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