Page:NRF 7.djvu/761

Cette page n’a pas encore été corrigée

l'aventure éternelle 755

XVIII

Levé^ — par quel cri de joie ivre je te salue, ô liberté I Liberté de quoi ? de sauter. Quel bonheur de rn entendre vivre !

Pendule, armoire, lit, rideaux, je danse, danse en ma chemise comme le soleil dans le givre ! Fais-je au plafond sauter bientôt ?

Bientôt, de la cave au grenier, j'irai danser dans r escalier. Ma danse n est pas terminée, claire maison ou je suis né !

XIX

Le soleil s'est caché ? Pourquoi ?... De mes doigts je gratte le givre. " Ah ! soleil, tu reviens pour moi. " Non, il s'en va... Je ne puis vivre

ainsi. Quelle affreuse misère ! Tout Vazur se teinte de plomb. Plus rien au ciel et sur la terre. Le soleil renaît ? vision l

V hiver étend sa blanche rage sur les champs et sur les marais, et couvre d'un soleil distrait la mort crispée du paysage.

�� �