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l'annonce faite a marie c^y

JACQUES HURY. — Guéri ?

PIERRE DE CRAON. — Le mal d'année en année s'est réduit et je suis sain de nouveau.

JACQUES HURY. — Et ceUe-ci aussi va être guérie dans un moment.

PIERRE DE CRAON. — Vous êtes plus lépreux qu'elle et moi.

JACQUES HURY. — Mais je ne demande pas qu'on me dérange de mon trou à sable.

PIERRE DE CRAON. — Et même si elle avait fait le mal, vous devriez vous souvenir.

JACQUES HURY. — Est-ce vrai qu'elle vous a embrassé sur la bouche ?

PIERRE DE CRAOxN, /a regardant. — C'est vrai, pauvre enfant !

JACQUES HURY. — EUe bouge, je la vois qui se ranime.

PIERRE DE CRAON. — Je vous laisse avec elle.

(// sort) SCÈNE III

{JACQUES HURTi assied près de la table et regarde VIOLAINE en silence)

VIOLAINE, se ranimant et étendant la main. — Où suis-je, et qui est là }

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