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320 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

par VOlympic. Elle va jouer à Boston le drame de son mari, Pelléas et Mélisande, le lo janvier.

Les reporters et les photographes ont cherché vainement, à bord de VOlympic, M, Maeterlinck, qui a parié avec M. Russell, de Boston, qu'il saurait leur échapper.

M. Maeterlinck, qui s'est bien embarqué sur VOlympic avec sa femme, a dû arriver déguisé ou comme passager d'entrepont. M"^ Maeterlinck a refusé de rien dire, si ce n'est que l'écrivain ne viendrait pas sans son chien Golaud. Les reporters américains cherchent maintenant l'auteur et son chien. "

De Paris-Journal :

" M. Maurice Rostand ayant fait annoncer qu'il paraîtrait vendredi sur la scène de l'Université Mondaine, sept cent cinquante places furent louées dès jeudi.

Tout semblait donc marcher à souhait, quand, vendredi matin, alors qu'il était trop tard pour prévenir le public par la voie des journaux, M. Maurice Rostand manifesta un désir fort bizarre : il ne voulait parler à aucun prix dans la grande salle aux sept cents places déjà louées, mais dans la petite salle qui contient juste trois cents places.

L'administration, fort affectée, s'inclina... "

Du Petit Journal :

" Bayonnc, 29 décembre.

M. Edmond Rostand, accompagné de son fils Jean, d'un ami et d'une gouvernante, se promenait en auto sur la route de la Négresse.

La voiture passa près d'un trottoir où se trouvait un enfant de trois ans, le petit Ducazeau qui, lorsqu'arriva l'auto, courut devant la machine et fut renversé.

Il fut transporté aussitôt à la maison de secours, à Biarritz, où les médecins décidèrent de faire l'opération du trépan."

Que d'événements !...

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