266 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
Mais douce, douce Violaine I douce, douce Violaine !
JACQUES HURY. — Et vous ne niez point que cet homme ne vous ait eue et possédée ?
VIOLAINE. — Je ne nie rien, Jacques.
JACQUES HURY. — Mais je t'aime encore, Violaine ! Ah, cela est trop cruel 1 Dis quelque chose si tu as rien à dire et je le croirai ! Parle, je t'en supplie ! dis-moi que cela n'est pas vrai !
VIOLAINE. — Je ne puis pas devenir toute noire en un instant, Jacques, mais dans quelques mois déjà, quelques mois encore.
Vous ne me reconnaîtrez plus.
JACQUES HURY. —Dites-moi que tout cela n'est pas vrai,
VIOLAINE. — Mara dit toujours la vérité et cette fleur aussi sur moi que vous avez vue.
JACQUES HURY. — Adieu, Violaine !
VIOLAINE. — Adieu, Jacques.
JACQUES HURY. — Dites, qu'allez-vous faire, misérable ?
VIOLAINE. — Quitter ces vêtements. Quitter cette maison. Accomplir la loi. Me montrer au prêtre. Gagner...
JACQUES HURY. — Eh bien ?
�� �