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l'annonce faite a marie 255

JACQUES HURY. — Et c'est ainsi que vous vous êtes donnée à moi, ma fleur-de-soleil ?

VIOLAINE. — Oui, Jacques.

JACQUES HURY. — Qui donc vous prendra

d'entre mes bras ,'*

VIOLAINE. — Ah, que le monde est grand et que nous y sommes seuls !

JACQUES HURY. — Pauvre enfant ! je sais que votre père est parti.

Et moi aussi je n'ai plus personne avec moi pour me dire ce qu'il faut faire et ce qui est bien et mal.

Il faudra que vous m'aidiez, Violaine, comme je vous aime.

VIOLAINE. — Mon père m'a abandonnée.

JACQUES HURY. — Mais moi, Violaine, je vous reste.

VIOLAINE. — Ni ma mère ne m'aime, ni ma sœur, bien que je ne leur aie fait aucun mal.

Et il ne me reste plus que ce grand homme terrible que je ne connais pas.

(Il fait le geste de la prendre dans ses bras. Elle V écarte vivement) Ne me touchez pas, Jacques !

JACQUES HURY. — Suis-je donc un lépreux?

VIOLAINE. — Jacques, je veux vous parler, ah, que c'est difficile !

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