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Et que les femmes de Combernon ont le droit de revêtir deux fois :

Premièrement le jour de leurs fiançailles, Secondement de leur mort.

JACQUES HURY. — Il est donc vrai, c’est le jour de nos fiançailles, Violaine ?

VIOLAINE. — Jacques, il est encore temps, nous ne sommes pas mariés encore !

Si vous n’avez voulu que faire plaisir à mon père, il est temps de vous reprendre encore, c’est de nous qu’il s’agit. Dites un mot seulement ; je ne vous en voudrai pas, Jacques.

Car il n’y a pas encore de promesse entre nous deux et je ne sais si je vous plais encore.

JACQUES HURY. — Que vous êtes belle, Violaine ! Et que ce monde est beau où vous êtes Cette part qui m’avait été réservée !

VIOLAINE. — C’est vous, Jacques, qui êtes ce qu’il y a de meilleur au monde.

JACQUES HURY. — Est-il vrai que vous acceptez d’être à moi ?

VIOLAINE. — Oui, c’est vrai, bonjour, mon bien-aimé ! Je suis à vous.

JACQUES HURY. — Bonjour, ma femme ! bonjour, douce Violaine !

VIOLAINE. — Ce sont des choses bonnes à entendre, Jacques !