Page:NRF 7.djvu/1076

Cette page n’a pas encore été corrigée

lOyO LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Puis vinrent des petites filles Qui d'un geste heureux et léger 'Jonchèrent la voûte pâlie De pétales blancs d orangers...

Puis des vierges en robe bleue Apparurent aufmd du ciel Et de plus en plus lumineuses Descendirent de P irréel.

Elles glissaient au bord des nues En groupes pales et ravis. Les premières étaient vêtues Comme la nuit qui va mourir.

Les suivantes avaient des robes Comme le jour qui va monter ; Les troisièmes couleur d aurore Qui voit P invisible clarté ;

Les dernières étaient voilées Comme le matin bleu et blanc De mousselines, de rosées. De fils de vierge étincelants.

Et c'est ainsi que le cortège Se déroulait au ciel lointain De P heure de P ombre incertaine A celle du jour indistinct.

Alors volèrent des colombes Puis de tout petits enfants blonds Passèrent en dansant des rondes Sur un rhythme léger et long ;

�� �