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��LES POEMES
��Le Whitmanisme (à propos de I'Anthologie de l'Effort et des livres de M. Duhamel: Compagnons et Propos Critiques).
— La Lumière de Grkce. — Vielé-Griffin et M. Faguet. — Ariel esclave. — Notre-Dame du Matin. — Césarée. — Sur une Route de Peupliers, etc.
On ne peut refuser de voir dans V Anthologie de VEffhrt, sinon la plus parfaite, du moins la plus significative manifestation du jeune lyrisme de ce temps. Ce n'est pas le temps qui l'a faite si cohérente, mais bien un choix jaloux, tendancieux. En grou- pant une douzaine de nouveaux poètes sous l'égide de leur aîné Paul Fort ; en me faisant l'honneur de solliciter de moi une contribution — que j'ai voulue aussi modeste que possible
— sous la forme de quelques strophes empruntées, notez-le bien, à une tragédie populaire ; en invoquant le nom rude de Verhaeren, comme celui du maître le plus proche et dans l'espèce le plus efficace; enfin, en citant pour conclure, quelques pages admirables de W. Whitman, M. Jean Richard Bloch a proclamé l'espoir qu'il place en une poésie virile, directe et exclusivement moderne. Non, il n'a pas prétendu résumer dans ce petit livre tout l'effort nouveau de la poésie, mais un certain effort et dans un certain sens, mais le seul effort collectif qui de longtemps se soit montré, tranchant sur notre individualisme lyrique. Qu'on le veuille ou non, nous sommes en présence, je ne dis pas d'une école, mais d'un groupe, mais d'une famille
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