Page:NRF 6.djvu/770

Cette page n’a pas encore été corrigée

764 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

PIERRE DE CRAON. — Dieu juge le cœur sous l'apparence.

VIOLAINE. — Ceci restera donc à nous trois.

PIERRE DE CRAON. — Violaine !

VIOLAINE. — Maître Pierre ?

PIERRE DE CRAON.— Mettez-vous là près de ce cierge que je vous regarde bien.

(E/k se place en souriant sous le cierge. Il la regarde longuement.)

VIOLAINE. — Vous m'avez bien regardée ?

PIERRE DE CRAON.— Qui êtes-vous, jeune fille, et quelle est donc cette part que Dieu en vous s'est réservée,

Pour que la main qui vous touche avec désir et la chair même soit ainsi

Flétrie, comme si elle avait approché le mystère de sa résidence .

VIOLAINE. — Que vous est-il donc arrivé depuis un an }

PIERRE DE CRAON. — Le lendemain même de ce jour que vous savez...

VIOLAINE. — Eh bien }

�� �