POÈMES 657
Le cœur n'avait plus rien pour se fermer aux autres Et Von avait tout le monde pour épancher son cœur ; Et les riches eux-mêmes connaissaient une joie Quils ne dégustaient pas strictement entre eux Qui n était pas marquée au feu de for : Cette grâce enfin leur était donnée De partager la richesse des pauvres...
��Avec les jours et les saisons
Des nouvelles arriveront
De pauvres nouvelles sans flamme^
Des nouvelles pour tous les gens
Qui voudront en prendre leur part.
Et s^en réjouir et s* en distraire
Ou s'en attrister un instant.
Nous les refiiserons souvent Et quand nous les accueillerons Elles ne pénétreront pas L'intimité de notre cœur.
Elles seront le cri des rues Que Von entend sans le vouloir Malgré les fenêtres fermées.
Mais chacun de nous en attendra une
Faite pour ses seules oreilles
Et bonne pour sa seule vie ;
Une juste assez grande pour emplir
Toute une demeure bien close.
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