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��LA MERE ET L'ENFANT
��La Mère et F Enfant^ le premier en date des grands ouvrages de Ch.-L. Philippe, était, depuis des années, inaccessible au public. Voici que la Nouvelle Revue Fran- çaise publie de ce livre deux versions différentes, l'une conforme au texte publié par Philippe aux éditions de la Plume^ en 1900, ^ l'autre conforme à un manuscrit auto- graphe qui est aujourd'hui la propriété de Francis Jourdain. C'est l'abondance qui succède à l'extrême indigence. Je suis de ceux qui pensent qu'abondance de biens ne nuit pas, et qu'on ne donnera jamais assez de publicité aux œuvres de Philippe. Cependant cette double publication a fait naître, entre les amis de Philippe, une controverse courtoise dont un article de Léon Werth a porté l'écho jusque dans la presse quotidienne. - Il me paraît utile que chaque lecteur de Philippe puisse prendre position dans ce débat et lire en connaissance de cause les deux textes de la Mère et r Enfant. Donnons-leur, par une conven- tion qui n'implique aucun jugement de qualité, les noms de " texte majeur " et de " texte mineur. " On verra,
^ Il faudrait dire " presque conforme. " Une déplorable erreur de mise en pages a substitué à la dernière page de l'édition mineure la dernière page de l'édition majeure. Pour rétablir le texte de 1900, il suffit de supprimer, dans la petite édition, les seize dernières lignes.
- Chronique de Paris-Journal, 8 juillet 191 1.
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