l'otage 87
Ne me prenez pas pour un fanatique. La France d'abord. Je suis l'homme du possible.
Que chacun fasse son devoir comme moi, et cela ira !
Le roi lui-même, il ne me fait pas peur, le jour qu'il me prendra pour ministre.
SYGNE. — Pourquoi me parlez-vous de mon
cousin Georges ?
LE BARON TURELURE, ^'««^ voix ton- nante. — Parce qu'il est ici et que je le tiens à la gorge.
SYGNE. — Prenez le donc si vous en êtes capable.
LE BARON TURELURE. — Son sort vous
est-il indifférent ?
SYGNE. — Voici longtemps que nous avons fait notre pacte avec la mort.
LE BARON TURELURE. — Que m'im- porte votre cousin et ses farces misérables .?
SYGNE. — Que m'importe le citoyen Turelure et ses ruses misérables ?
LE BARON TURELURE. — J'ai en main de meilleurs otages.
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