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8l8 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

VIII

Au négociant le porche sur la mer, et le toit au fai- seur d'almanachs !. . . Mais pour un autre le voilier au fond des criques de vin noir, et cette odeur ! et cette odeur avide du bois mort, qui fait songer aux taches du soleil, aux astronomes, à la mort...

— Ce navire est à nous et mon enfance n a sa fin

rai vu bien des poissons, quon m'enseigne a nommer. J'ai vu bien d' autres choses quon ne voit qu en pleine eau ; et d' autres qui sont mortes ; et d'autres qui sont peintes... Et si

les paons de Salomon, si la fleur peinte au baudrier des Ras, si l'ocelot nourri de viande humaine, devant les dieux de cuivre, par Montezuma

ne passent en couleurs

ce poisson buissonneux hissé par dessus bord, pour amuser ma mère qui est jeune et qui bâille.

... Des arbres ont poussé au fond des criques de vin noir.

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